L’entreprise Michelin créée en 1889, leader mondial de fabrication de pneumatiques dont le siège social est à Clermont-Ferrand, a intégré le dispositif FRET21 avec un plan de réduction ambitieux.
15 150 véhicules en moins sur les routes chaque année… L’objectif de Michelin, fixé dans le cadre de la démarche FRET21, est ambitieux. Ambitieux pour ce qu’il représente d’émissions de GES réduites (12 500 tonnes de CO2e), mais aussi pour le contexte dans lequel il s’intègre. Les schémas logistiques du fabricant de pneumatiques sont en effet difficiles à réorganiser dans une optique de réduction de l’empreinte carbone. Des usines sur 4 continents, des clients sur toute la planète, des produits fabriqués avec des centaines de composants expédiés depuis le monde entier, des secteurs adressés fonctionnant souvent en juste-à-temps… En Europe, pour ses flux internes Michelin compte 3 200 liaisons différentes. Les flux de transports sont donc nombreux et complexes.
Michelin a décidé d’agir sur tous les axes mais il s’agit ici de développer celui des achats responsables.
Geraud Pellat de Villedon, responsable RSE pour la Supply Chain, a expliqué que Michelin s’est engagé à baisser les émissions de CO2 de l’ensemble de la logistique de 15 % entre 2018 et 2030. FRET21 valorise le poids des différents leviers et « permet à Michelin de rendre public les efforts en Europe des équipes achats logistiques et Supply Chain dans le domaine de la décarbonation du transport».
Pour Michelin, la démarche FRET21 est aussi un moyen de montrer son engagement à ses prestataires transport. « Nous souhaitons inciter nos transporteurs Français à être de plus en plus « verts ». D’ici 2022, nous demandons à ce que 75 % d’entre eux s’engagent dans un programme tel qu’Objectif CO2, avec au moins la moitié chartés » annonce Denis Brangeon.